Du métal torturé, à la pierre cassée,

En passant par le bois, que l’on coupe de vie.

Le plaisir qu’à l’humain à vouloir transformer,

La matière brute à la nature ravie.

 

Trop souvent est l’insulte de l’apprenti sorcier,

Qui se croit être Dieu par son acte insensé,

sur ce que Lui, pour nous, à déjà magnifié.

Il est temps que l’humain retrouve le sacré.

 

La prise de conscience du corps physique.

Peu se traduire par la peur diabolique,

Ou les sens en émois devant l’objet phallique,

Font qu’on touche des yeux le sensuel ethérique.

 

De l’objet en attente, une énergie est là.

Concrête, présente, matérielle, réelle.

Pour que notre âme tente d’y voir son aura.

 

Et si jamais l’humain retrouve la mémoire.

L’artiste est l’alchimiste qui travail au noir.

Transmuttant la matière, en fin, l’Or se rêve Elle.