La fatigue gagne mon corps.
A tel point que l’amour que je sens être
en moi est comme assoupit.
Mais le simple fait de le chercher,
en écrivant,
fait retrouvé sourire et mots,
pour discuter encore de la vie.

Je la perçoit au travers de me paupières,
entrouvertes.

Effort,
encore,
pour rebondir
sur des rimes qui rêvent de
sortir,
et,
pas à pas,
pied à pied,
s’immisce entre deux lignes,
avec verticales
courbes
horizontales,
vibrations d’encre sur une matière boisée,
travaillée,
modifiée,
transformée pour nous dévoiler
la beauté d’une page blanche,
celle qui suit.